Hummm… vous voilà doucement réveillé par un doux mélange d’odeurs. L’une d’elle vous ramène à quelques souvenirs d’enfance à l’heure du goûter ou des petits-déjeuner du dimanche matin. 

Installé depuis quelques jours dans un confortable hôtel, chaque petit-déjeuner vous révèle de douces odeurs. Ce matin, vos sens s’éveillent avec des notes de viennoiseries différentes des autres matins. Il y a fort à parier que la spécialité de Vendée servie au petit-déjeuner sera de la brioche Vendéenne

Origine de la brioche vendéenne

Si l’on commence par les origines de cette spécialité de Vendée, on relève que chaque famille vendéenne avait sa propre recette, pour cette gourmandise plutôt appelée “Gâche” à l’époque. Constituée d’une mie plus serrée, cette dernière est une tradition pour Pâques, avec le riz au lait. Au fil des siècles, les boulangers firent évoluer la recette et sa présentation. Les premières brioches tressées datent du XIXᵉ siècle. Aromatisée à la fleur d’oranger ou d’une autre eau-de-vie, la brioche vendéenne peut être fabriquée avec ou sans crème fraîche.         

Recette de la brioche vendéenne

Ce qui détermine le plus la brioche vendéenne, c’est sa pâte levée et assez aérée. Cette dernière contient essentiellement du lait, de la farine, de la levure, du beurre (beaucoup de beurre, 400 g minimum par kg de farine), du sucre et des œufs. À bien réfléchir, la brioche est connue sous différentes formes : tressée, en boule, en pâton ou bien enroulée, et appellations : panettone, chinois, tressée de Metz, parisienne, kouglof, fouace… Elle fait partie de la famille des viennoiseries, dont les différences se notent dans la subtilité des ingrédients de fabrication. 

Tradition

Toutefois, il n’y a qu’en Vendée qu’elle est de forme ronde ou en cœur pour un moment festif. En effet, confectionnée en taille XXL puis posée sur une grande planche, la brioche est au centre de la traditionnelle « Danse de la brioche », lors des repas de noces vendéens. Les mariés portent en premier la brioche, posée sur une grande planche ou une civière. Puis à tour de rôle, les invités viennent danser en passant sous la planche. Au fil de la musique, tous les invités se succèdent pour porter la planche. Les convives dégustent ensuite, ensemble, la brioche découpée, lors d’un moment de partage.

Plutôt connue sucrée, la brioche se mangent aussi salée dans certaines régions, en entrée ou en apéritif. C’est un mets qui se décline même à l’internationale. Pour autant, en Vendée, un label « Brioche vendéenne » est créé en 1949 pour éviter toute confusion avec la brioche parisienne, contenant moins de beurre, de sucre et non aromatisée. Elle fait aussi l’objet d’une Indication Géographique Protégée (IGP) depuis 2004.

La suggestion gourmande

Prenez quelques tranches de brioche un peu rassies, 2 pommes juteuses type Royal Gala, 1 cuillère à soupe de sucre, 2 œufs, 20 cl de crème liquide, beurre, sirop d’érable et glace vanille.

Éplucher les pommes et les couper en tranches. Battre les œufs en omelette puis y ajouter la crème liquide et le sucre. Saupoudrez votre fond de plat préalablement beurré, puis y déposer vos tranches de pommes et de brioches alternativement. Verser le mélange d’œufs dessus et faites cuire 30 minutes à 180 °C. Surveillez la cuisson jusqu’à coloration dorée. Enfin, à la sortie du four, nappez de sirop d’érable et dégustez tiède avec une boule de glace vanille. 

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